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VINYLE & AUDIO - JUILLET 2023








MUZZART
- JUILLET 2023

Duo parisien, Clinic Rodeo chevauche une palette rock assez ouverte, offensive, que Les Nuits déploie sur douze titres qu’on certifiera. D’emblée Surprises, cold et filant, crooner glacé, persuade. Il bruisse, dans ses pas se présente 9.1.1.Top.Secret et son rock aussi ombrageux, de nature à parfaire l’amorce du disque. De « Ouh-ouh-ouh-ouuhh » en giclées de guitares, la paire est à nouveau à son affaire. Enthousiasmant, le projet n’en est pas à son coup d’essai et ici, ça s’entend positivement. Soul of Sand, aux relents mystiques, évoquerait Wovenhand. La dualité des chants apporte, le rythme s’affirme et nous voilà, là aussi, en présence d’une belle cuvée. On n’oublie pas la finesse, qui au détour des phrasés fait son apparition.

Plus loin Holy Night, bluesy, stoner, massif, étend le répertoire. Le fond est noir, l’étoffe de choix. Vocalement, le rendu est marquant. Girl Big Gun, post-punk dirai-je, point sur une note rapide. Sa basse est en glace, on tutoie là les sphères cold en termes de qualité. Clinic Rodeo, sans courbettes, fait remuer les gambettes. Fantômes et esprits, dans les textes, sont de mise sur cette galette à posséder. Ad et Joy, unis, crachotent un son d’aspérités. From Love to Die, pourtant, calme le jeu de fort belle manière. Cordé, il offre beauté et pureté. Après lui By My Flesh, en éruption, laisse couler sa lave rock’n’roll.

Gagné, l’auditoire dégote un groupe précieux. Electric Lights propose des incartades, reste bridé (quoique…) et à l’arrivée, plait autant que le reste. Le morceaux élevés se suivent, sans trop se ressembler. Rats is rocking, à son tour, dans une dynamique incoercible qui ne rate pas la cible. Lost Hills Road non plus, d’ailleurs, sur ses excès soudains greffés à un cheminement insidieux. Les Nuits est réussi, belliqueux, racé et concluant. Là, les chants font dans l’intense. Les guitares, assassines, riffent ardemment. Solide, Clinic Rodeo s’illustre.

En fin d’opus Fury, plutôt bien nommé, suinte une pop-rock noisy et appuyée. Clinic Rodeo turbine, ses temps morts sont rares. Skyless Stars, chargé de finir, se retient sur ses premières minutes. On en note l’étayage, qui profite à l’album dans son entièreté. La chanson s’anime sans trop de heurts, mais avec panache. L’emphase arrive, sans empressement ni débordements poussés. Les Nuits, accompli, ne fait pas un pli et rassure quant à la propension de ses deux créateurs à se distinguer sur un temps conséquent.

Will DMT

CULTURESCO - JUILLET 2023

Sur le pas de leurs nuits, avant d’y pénétrer, on observe les aspérités suintantes et mousses qui en garnissent l’entrée, l’antre de Clinic Rodeo. Comme sorti d’un monde parallèle et fantomatique, ce visuel aux yeux révulsés évoque tout autant la coolitude que l’effroi. La coolitude par la posture, l’effroi via cet halo verdâtre qui entoure le duo au sortir des ténèbres. Un vampire à large envergure et mâchoire bardée de crocs viendrait se poser sur l’épaule des protagonistes qu’on n’en serait pas étonné ; on va jusqu’à l’espérer. Lorsqu’on joue Les Nuits, plus de sous-entendu, la musique correspond à l’attendu.

Bien que les textes soient chantés en anglais, le titre de l’album est en français, marque identitaire d’un groupe Montreuillois. A cet égard, si la francophonie de « Champagne », d’Higelin, aurait pu s’entendre, ce choix plus international sied parfaite au contexte. Les saturations guitaristiques et la voix sépulcrale de AD sinuent au cœur d’un psychobilly / gothabilly mercuriel. La batterie de Joy Harvey attire quasi industriellement la musique dans des nappes de sombreur où The Cramps baignent la leur. Certes, Lux et Poison Ivy sonnent moins métallique mais l’esprit rode qui corrode les mélodies.

Parce que les titres s’enchaînent telles les gravures dans l’encyclopédique Kamasutra, se plonger dans l’écoute entraîne le mélomane dans un maelstrom concupiscent. Tout commence par des langues goudronnées et poisseuses qui pénètrent l’esprit à la recherche d’une communion jouissive. Puis l’étreinte s’enrichit de phéromones corporelles, de fragrances éjaculatoires et moiteurs sexuées. Étonnant que des suites d’accords mineurs, davantage propices aux froideurs hivernales, créés des coulées volcaniques, des rouges incendiaires où le bleu polaire aurait dû régner. Il en va ainsi de la musique de Clinic RodeoSes Nuits sont torrides car la glace brûle aussi.

Les Nuits est le quatrième album du duo. Depuis 2011, et son premier essai, elle et il distillent leur chair musicale avec parcimonie afin de laisser leur inspiration capter des saveurs précises en lieu et place de fadeurs inusitées.

Plus qu’une texture ambiancée, Les Nuits, c’est un monde à croquer. Et parce que la soie, même barbelée, invite au frisson, Les nuits revêtent un tissu d’émotions.

Thierry Dauge


RSTLLS  - JUILLET 2023

SOUL OF SAND – NOUVEAU CLIP ET SESSION ACOUSTIQUE DE CLINIC RODEO

CLINIC RODEO est à déclarer d’Urgences Alternatives RocK, encore un phénomène RocK de Notre Belle Scène RocK Française, et un groupe incontournable de cette année 2023 !

SOUL OF SAND c’est une invitation à partager un instant privilégié avec Joy et Ad dans une intimité artistique sans frontières, une ouverture à leur passion à laquelle nous répondons avec une passion commune, ce titre est pétri d’une sincérité comme si le duo se mettait à nu, faisait part de son authenticité, se livrait sans concession.

C’est un très beau titre qui brille autant qu’il étincèle car on imagine celui-ci également repris autour d’un feu entouré d’Ami.e.s, avec ces ondes et ce frémissement de cordes de guitares de cette belle composition jouant avec le crépitement d’un feu dont l’incandescence ne nous brûlerait pas… La Passion est un aussi un feu ardent qui, entretenu, peut durer une éternité… SOUL OF SAND est un peu ce sablier sans fin, que l’on espère être ainsi, car on se sent bien, détendu, CLINIC RODEO ici fait mouche, y va de sa thérapie à son insu, et nous fait un bien immense. Le choix de ce titre, de cette version en acoustique, restera peut-être un secret appartenant à l’anthologie de la scène RocK Française, et c’est tant mieux…

Cette version est idéalement réalisée, la voix chaude de Ad sublime le titre, les cordes vibrent et font échapper de ces guitares une certaine tension,  voire une concentration dense et énigmatique que l’on perçoit notamment dans le regard de Joy. L’ambiance est plaisante, attirante, fascinante, une version dont l’intensité et l’aura sont proches des Univers d’Iggy Pop, mais également de Johnny Cash, avec ce corps à corps, qui est un corde à corde vocales très saisissants, car cela nous fascine encore une fois…

SOUL OF SAND est un titre où les corps de Ad et Joy de CLINIC RODEO vibrent autant si ce n’est plus que les cordes de leur guitares, un titre fusionnel, touchant et excellent !

SOUL OF SAND est issu de leur dernier et bel album LES NUITS sorti en mars 2023 avec des surprises, et précisément SURPRISES, titre vibrant et résonnant de plaisir comme la Chrysalis d’AMNESS, c’est tout l’Art de CLINIC RODEO la discrétion d’un talent fou !

Christophe Duru

LA TIMOTHEQUE - JUILLET 2023

Clinic Rodeo vous offre votre live session de la semaine avec l’intense Soul of Sand

Une bonne chanson reste une bonne chanson, même à la gratte sèche. C’est un adage vieux comme le monde. Et c’est encore plus vrai quand on passe son temps à cuver des bouteilles de rock enflammées à longueur de journée. Alors imaginez un peu quand c’est un disque entier qui bombarde tous ceux qu’il peut trouver.

Car ça fait déjà bien longtemps que Clinic Rodeo a décidé de ne pas y aller molo niveau décibels, quand la nuit tombe et que le moment est venu d’aller faire rugir l’acier sur des full lampes chauffés à blanc. Le duo parisien formé de Ad (guitares, chant) et Joy Harvey (batterie) nous l’avait d’ailleurs confirmé il y a peu, avec la sortie de « Les Nuits », leur quatrième et succulent nouvel album prenant la suite des bien nommés  « Vulture Mine » (2012), « Beverly Hells » (2012) et « Hunters » (2019) passés. 

Pour vous planter un peu le décor, imaginez-vous dans un western en train de picoler un petit whisky dans un saloon avec ce bon vieux Tarantino. Rajoutez un glaçon de cold wave sur le truc et vous obtiendrez un mélange bien sauvage, prêt à dégommer tout ce qui sera sur son passage. Ce quatrième album est une petite bombe qu’ils vous faudra aller écouter si ce n’est pas encore déjà fait.

Mais revenons au sujet si vous le voulez bien. Car sur le disque sus-mentionné se trouve le rugissant Soul of Sand. Un petit joyau rugueux d’où s’échappent des effluves de blues poussiéreuses, qu’ils ont choisi de décaper totalement pour une live session pas piquée des hannetons.

Et nous revoilà donc avec ce vieil adage d’ouverture. Ça arrache. La voix se fait plus brute, les guitares étonnamment plus sauvages, plus sombres aussi. L’ambiance se meut en une intensité viscéralement intimiste, dominée par un mojo à la carapace dure et inflexible.

La tension reste, plaisir manifeste, et on décampe direction nowhere, du moment qu’il y a le désert.

Un joli travail en somme, qui devrait accompagner votre été et vos soirées de festivals à la perfection jusqu’à l’automne.

Timothée Bigot








ENGLISH KRO - JUIN 2023


ROCK'N'FOLK - MAI 2023


  


Clinic Rodeo est un duo rock parisien qui existe depuis 2011, avec dans la clinique, située  dans un manoir, la présence, non pas de fantômes, mais bien d’humains de chair et de sang : la belle Joy Harvey (batterie, orgue, Fender Rhodes, voix) et le ténébreux AD (voix, guitares électrique, acoustique, basse, mandoline pour faire fondre sa proie). Les nuits est le 4ème album de Clinic Rodeo. D’entrée, la pochette est très belle (recto-verso, intérieur du CD). Elle donne envie de s’y plonger corps et… âme. Ce n’est pas toujours le cas, saluons l’artiste Orianne Mazeaud, dont son leitmotiv est de « donner la parole aux images », on peut rajouter, en musique !

Clinic Rodeo compose une musique sombre qui mélange le gothic rock, le garage rock, le blues d’outre-tombe, quelque part sur les cendres de BauhausThe Lords of the New ChurchThe Sisters of MercyPlay Dead, Fields of the Nephilim,The Damned, The Cramps. Dans cette clinique, les murs sont, non pas en blancs, mais en noirs. Côté propreté, ici on préfère les couches de poussière, les toiles d’araignée, quelques rats égarés qui se promènent, au sol si brillant, qu’on y voit notre visage malade. La voix d’AD est grave, possédée, sa guitare aux riffs fifties crache du venin. La batterie de Joy, non pas Division mais Harvey, est en mode industriel, tant sa frappe tape sur l’enclume avec force. La ballade de From love to die vient apporter un peu d’accalmie, de romantisme, d’amour en cinémascope, perdu dans l’Ouest des Cow-Boy de John Ford. On en a besoin, pour mieux affronter la noirceur des Nuits de la pleine lune. Le son de l’album est excellent, le mastering est réalisé par Raphaël Jonin qui a bien roulé sa bosse (Elli Medeiros,The PrunesLes Rita Mitsouko, Opera Multi Steel…), ce qui permet de profiter de la richesse des compos de Clinic Rodeo, à la fois tout en force, en élégance, en profondeur. On y trouve même du lyrisme, une touche crooner dans la voix d’AD, pour mieux nous embarquer dans Les nuits, il y en a 12, comme le nombre de mois d’une année. Clinic Rodeo donne au Gothic Rock, une dimension cinématographique des plus réjouissantes. Avec eux, le grand Ouest s’invite dans les catacombes, dans la maison hanté avec style. A l’écoute de ce bel album, on peut se mettre à genou devant eux, et prier, au nom du père, du fils et du saint esprit… maléfique !


LA TIMOTHEQUE - MAI 2023

Clinic Rodeo rempile pour un quatrième album spectral.

Rugissant l’acier de ses guitares acérées, le rock’n’roll de Clinic Rodeo est un animal enragé. De ces furies volantes intraitables, rodant dans les profondeurs collantes de nos nuits abyssales. Flirtant avec la cold wave dans un western délabré, il sent bon la poussière et le whisky oublié. Une indomptable vision poétique, sauvage, magnétique. 

Le duo parisien formé de Ad (guitares, chant) et Joy Harvey (« drums », comme disent les ricains) ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit d’aller taquiner la ritournelle. Rapide, direct, explosif, pas de bla-bla, chaque riff est décisif. Trois albums au compteur, une vie à cent à l’heure. On embarque dans la Cad‘, on braque, on se tire ailleurs. Tarantino pourrait finalement embarquer tout ce petit monde en plein désert, histoire d’aller s’éclater à fabriquer des trucs d’enfer.

C’est donc pour un quatrième album que la troupe vient frapper à nos portes, riche des « Vulture Mine » (2012), « Beverly Hells » (2012) et « Hunters » (2019) passés. 

Pour ce nouveau cru, ils n’y vont pas de main morte. Comme si les aventures passées avaient été boostées de stéroïdes, le son est gonflé à bloc façon mastoc. La batterie est lâchée comme un lion dans l’arène dès le Surprises de départ, et les guitares sont tendues comme un string dans l’ambiance ténébreuse qui fait désormais leur signature. Fantômes et maisons vides au programme, nous voilà parti pour un joli départ de flammes.

Des flammes qui n’en finiront pas de prendre de l’ampleur, l’album étant chargé en ce qu’il faut de bangers (9.1.1. top. SecretBy My FleshRats). On note qu’en plus de choeurs spectraux apportant des airs leurs décors phénoménaux, les structures sont travaillées, sculptées, magnifiées : tout en restant dans l’efficacité, les détails sont des plus soignés. Plus longs, les titres s’enchaînent avec un mordant redoutable, sans pause aucune en tabassant tous les vivants sur leur passage. Finalement, le Surprises de départ afficherait presque un sourire ironique, comme s’il savait ce qu’il se passerait par la suite.

La maîtrise des breaks est éclatante (Soul of SandElectric Lights), et le voyage épatant. En plus de ses diamants immédiats, Clinic Rodeo prend le parti de morceaux plus lents et plus construits encore, à l’image de titres comme le très fantomatique Holy Night faisant retentir à nouveau ses envoûtantes voix d’outre-tombe. 

Ce qui frappe surtout, c’est cette sonorité définitivement plus rock qui plane comme un spectre sur l’ensemble de l’album, lui donnant une rage indéniable que le démentiel Girl Big Gun illustre à merveille. 

Suprise encore (décidément !), comme dit plus haut, les morceaux allongent leurs durées. Et ne lésinent pas non plus dans la prise de risque. Un pari réussi, puisque l’on peut ainsi découvrir de somptueuses ballades comme le From Love To Die de plus de cinq minutes, exercice jusqu’ici inhabituel, résonnant comme la B.O. d’un duel au soleil. 

S’il fallait choisir un album pour découvrir Clinic Rodeo, il serait aisé de balancer « Les Nuits » histoire de bien mettre les pieds dans le plat directement. Mais cela nous priverait assurément du constat d’une éclatante montée en puissance d’un groupe dont l’aura n’aura de cesse d’envelopper l’ensemble du paysage rock actuel. 

« Les Nuits » est une réussite totale menée de bout en bout par des mains d’or triomphales. L’éclatante démonstration que le rock est loin d’être mort, et qu’il continuera de batailler pendant bien des années encore. 

Timothée Bigot

442ème RUE - MAI 2023



ROLLING STONE FRANCE - AVRIL 2023



W-FENEC - AVRIL 2023

           


CLINIC RODEO‘s music explores Stoner Rock, Post-rock, Alt-Rock, and Garage Rock lands but all the musical genres merge together at night. Anyway, it’s always rock and still built on a solid rhythm section with layers of acid drone guitars and a warm as hell voice. Les Nuits is an album with such a large range of various tracks that can be enjoyed thanks to a crystal clear sound. Notice that although the album title is in French, the lyrics are in English. The nights follow each other and each one gives birth to a singular dream … dream and enjoy dreaming.

Thierry “Pumpkin-T François (METAL INTEGRAL)


L'INDE SUR LE POUCE - AVRIL 2023


METAL INTEGRAL - AVRIL 2023

Chapelet de perles d’une délicieuse variété

La musique de CLINIC RODEO nous propulse à l’envie vers des sphères Stoner rock, Post-rock, Alt-Rock, Garage rock mais la nuit venue les étiquettes se fondent et tous les rockers sont gris. Une chose est certaine, c’est toujours rock et bâti sur une solide section rythmique, des nappes de guitares en bourdons acidulés, et une voix au timbre infernalement chaud.

Les Nuits est un album varié dont le fil rouge réside dans l’envoûtement constant qui se propage d’un titre à l’autre - impression générée par le chant d’Ad aux mélodies en demi-teinte, sans agressivité mais puissantes et charismatiques. Un chant qui collerait parfaitement dans un environnement Cold wave avec toutefois une charge émotionnelle en plus. Un chant qui s’apprécie ici dans un contexte assez différent et crée un contraste singulier lorsqu’il s’imprime sur des couches de guitares crépitantes. En cela, CLINIC RODEO possède déjà une signature originale.

Allez, zou ! Descendons d’un étage et allons voir concrètement sur le terrain à quoi ressemblent quelques titres qui m’ont particulièrement faire vibrer. Sachant que – dernière généralité – cet album bénéficie d’une production cristalline qui permet d’apprécier le meilleur de chaque chanson.

Je citerai parmi les titres sauvages, l’ouverture de l’album, Surprises, charpenté par une grosse ligne de basse en avant-plan. L’énergie typiquement stoner de la rythmique est contenue par le chant calme et ample qui la maintient fermement au sol pour éviter que la cavalcade ne vous piétine. By My Flesh se comporte à peu près à l’identique, sauf qu’à la toute fin la voix cède brièvement à une pulsion animale et que de ce fait les chevaux sont lâchés. Le modèle est différent sur Fury, morceau au sein duquel toute la puissance est véhiculée par une succession d’ondes distordues de guitares qui viennent et reviennent régulièrement à la charge. De son côté, Rats impose sa forte présence par un riff tutoyant le hard rock.

Mitoyen à ce pré où sont parqués les titres les plus propices aux hochements de têtes, il y a l’enclos où gambadent des spécimens qui brillent par de multiples autres qualités : mélodie électrique comme sur le superbe 9.11 Top Secret, mélodie plus acoustique telle que Soul Of Sand aux fragrances folk des grands espaces, refrains majestueux comme sur Holy Night dont le début est d’une lourdeur qui flirte avec le doom - comme je kiffe ce titre ! - délicieuse ballade intemporelle incarnée par From Love To Die, ou encore, irrépressible montée en puissance de l’excellent morceau de clôture : Skyless Stars.

Les Nuits se succèdent, chacune enfantant un rêve singulier. Avec du recul, l’album s’appréhende dans sa globalité comme un chapelet de perles d’une délicieuse variété. Je ne saurais que trop recommander cette œuvre à tous les amoureux du rock et ce, sur un très large spectre.

Thierry François


KONSTROY - Emission - AVRIL 2023

LUST4LIFE - AVRIL 2023

Les nuits de Clinic Rodeo sont plus belles que vos jours!

Fondé en 2011 et après 3 albums convaincants, le groupe affirme son style plus américain que montreuillois dans ce quatrième opus, classieux sans être pédant, envoûtant sans être ronronnant, parfait dans son exécution studio qui laisse entrevoir des lives absolument mortels.

En écoutant c’est dur de se dire qu’ils ne sont que deux:
Lui, c’est Ad, crooner à la voix sensuellement groove avec un look à la Jesse Custer (The Preacher).
Elle, c’est Joy Harvey, beauté délicate qui emporte votre âme dans ses percussions fiévreuses.
Pour l’anecdote, on me les avait chaudement recommandé pour jouer lors d’une soirée que j’organisais à la Féline avec Demens Motocycles et j’ai pas les mots pour vous dire à quel point ils avaient mis le feu, réussissant le pari fou de faire danser sur la même piste mes potes wesh à casquette amateurs de rap et ceux bien rock façon Hell’s Angel… du pur délire.
Et c’est ça Clinic Rodeo, un son fédérateur au delà des styles !
Alors ce nouvel album, intitulé Les nuits, ça donne quoi? Ça sent bon la BO de néo western bien dark où les bécanes ont remplacées les chevaux, où les héroïnes sont de cuir vêtues et  où les guitares envoûtent même l’enfer.
Des rythmes langoureux et rugueux à la fois qui hypnotisent au fil des écoutes. Un clip aux accents lynchiens, étrange et en dehors de tout mouvement de mode vient ouvrir le bal, on vous laisse découvrir cette belle surprise.

July Herrewyn

INTERVIEW VIA93 - TV MONTREUIL - AVRIL 2023



VOIX DE GARAGE MARS 2023

Comme je ne lis pas les bio avant de commencer à écouter un nouveau disque, je ne savais pas à quoi m’attendre avec cet album, bien que la pochette donne quelques pistes...
Dont certaines sont fausses, puisque Clinic Rodeo en dépit du titre de cet album ne chante pas en français.
Par ailleurs on entend pas ici l’habituel cocktail auquel on s’attend de la part d’un duo guitare/batterie dans lequel c’est la part féminine qui tient la batterie.
En fait ça sonne... comme un album de groupe !
Puissant et profond.
Et surtout, varié !
Quelque part entre Stoner / Kraut / Cold / Dirty Trash Blues et Indie 90, mais dans des proportions qui positionne Clinic Rodeo assez à part de ce que la scène actuelle produit.
Avec un chant masculin qui peut faire penser au grand Mark Shelton (de Manilla Road bande d’ignares:https://shadowkingdomrecords.bandcamp.com/album/the-deluge) soit une tessiture particulière, qui se module beaucoup et colle bien aux différents types de chansons ici présentées ! Et comme en plus il a aussi une déclamation parfois incantatoire à la Andrew Eldritch, au niveau des ambiances le côté sombre de leur musique est parfaitement mise en valeur !!!
Faites gaffe, cet album est très obsédant !
Très...

Très, très !!!


Bertrand Tappaz


ZICAZIC MARS 2023

Ils évoluent en duo et ont élu domicile à Montreuil, en proche banlieue parisienne, d’où ils distillent leur musique très fortement empreinte d’Americana mais surtout inondée de rock garage, la réunion des deux composantes donnant lieu à une sorte d’explosion qui n’est pas sans rappeler, du moins par moments, le passage d’un supersonique dans notre ciel paisible. Clinic Rodeo, c’est AD aux guitares, basses et voix mais aussi Joy Harvey aux percus, aux orgues et aux voix, le duo se voyant épaulé sur cette quatrième rondelle par le violoncelle de Félicie Bazelaire qui apporte un petit cachet encore plus intense, encore plus fou … D’une couleur dominante très sombre, « Les Nuits » est un ouvrage qui va nous entrainer dans un univers crépusculaire tapissé de fantômes et de cauchemars en tous genres, quand bien même Clinic Rodeo n’en oublie pas de relever de temps à autres le pied pour que l’auditeur soit à même de ne pas se perdre dans trop de noirceur. Forçant le respect grâce à un travail qui se veut aussi pointu sur les harmonies que sur les dissonances, les Franciliens ne laissent absolument rien dans le domaine du hasard ou de l’approximation et fignolent aux petits oignons des compositions qui relèvent parfois de la haute couture, délaissant à l’occasion le coté primaire voire primitif de leurs créations pour mieux le retrouver un peu plus tard et nous en remettre une couche, pour notre plus grand plaisir. On en passe par des fort bien nommées « Surprises » qui nous incitent à poursuivre notre chemin à travers les « 9.1.1.top.secret », « Holy Night », « From Love To Die », « Electric Lights », « Rats » et autres « Fury » qui parsèment ces « Nuits » aussi intrigantes qu’attirantes. Enregistré, mixé et produit à la maison par le groupe lui-même, l’opus a ensuite été confié à Raphael Jonin qui, comme il l’avait fait auparavant pour Alain Bashung, Shaka Ponk ou encore Kyle Eastwood, a su mettre en valeur l’essence même de la musique de Clinic Rodeo en lui offrant un mastering particulièrement bien pensé. Dans les bacs à la mi-mars !

Fred Delforge 



On aime ces rendez-vous avec Clinic Rodéo. Le quatrième album studio est fidèle à nos attentes. Voire un peu au-dessus.

L’adage se vérifie : mieux vaut être seul que mal accompagné. C’est ainsi que « Les nuits » de Clinic Rodeo a été enregistré et mixé à Montreuil par Adrien Mallamaire et Joy Harvey eux-mêmes. Un quatrième opus du duo parisien où on retrouve une recette gagnante : un savant dosage de garage et de stoner. Un mariage tellurique radicalement mis en équilibre par le mastering de Raphaël Jonin (Alain Bashung, Kyle Eastwood, Shaka Ponk…). L’autre sensation qui se vérifie, c’est cette étrange impression de voir défiler des images derrière chaque note de Clinic Rodeo. Comme si une bande originale de film rodait dans ces nuits sombres et dramatiques. Il faut dire que leur discographie plaide cette hypothèse avec deux BO au compteur. On aurait aimé entendre leurs morceaux sur « Mes nuits sont plus belles que vos jours ». Comme un irrésistible clin d’œil. Qu’importe, on se rattrape en faisant notre propre cinéma grâce à un album qui monte en puissance au fil des écoutes.

Hervé Devallan

RSTLSS - NOUVEAUTES ROCK #342 - PODCAST - Février 2023

CAFÉ RACER - MAI JUIN 2020 par Jean-Éric Perrin




FOUTRAQUE - MAI 2019

Formé en 2011, le duo parisien Clinic Rodeo compose, non pas une musique chirurgicale ni portée sur un des plaisirs viriles des cow-boys, à vouloir faire le malin sur un canasson, mais une musique punk rock teinté d’électro. Avec Joy à la batterie et aux chœurs et Ad au chant et à la guitare électrique, Clinic Rodéo revient sur son cheval, ou plutôt licorne, avec un 2ème album qui a pour titre Hunters. Leur musique rock coupé dans de la bidoche bien fraiche ou froide (Cannibal Love), c’est selon l’humeur, nous fait un peu penser au son punk de Generation X et son chanteur blondinet Billy Idol, à Iggy Pop époque Zombie Birhouse et un peu à Jad Wio. Il y a du riff, de la transpiration, du sexe, du botox et du bis SF (Brain) dans les veines de Joy et d’Ad. Par contre pas de légumes de répertoriés, malgré qu’Ad joue aussi de la basse dans le groupe végétarien Washington Dead Cats. L’album a été produit par David Trescos (Tender Forever, Adam Kesker), pour donner une patte extérieure à la fusion du couple sanguinaire. Pour compléter le tableau, notons que le duo prend un soin particulier pour ses vidéos clips qui ont du chien !

Paskal Larsen

ROLLING STONE - MAI 2019 par Nadia Sarraï-Desseigne




Article Nadia Sarraï-Desseigne / Photo Alain Frétet


ROCK MADE IN FRANCE - FEVRIER 2019

Deux faces pour un vinyle qui tout de rose vêtu laisse cracher un garage avec prétention. Le duo Clinic Rodéo répond une nouvelle fois à des promesses dévastatrices.

Premier avertissement : débutez votre écoute par la face B. « Pink girl from outer space » donne non seulement le ton d’un garage minimaliste dévastateur, mais vous projette ailleurs sans état d’âme. Le titre est démoniaque entre rythmique hypnotique et mélopée saccadée. Ne pas emmerder pour cause de dérangement cérébrale. On pourrait dire ça comme ça. Derrière l’album déroule, avec le sentiment – malheureusement – que tout a été donné. C’est bien sûr entièrement faux, mais force est de constater que les autres morceaux paraissent plus lourds avec l’embonpoint d’un rock parfois trop lent pour être honnête. Ceci n’est qu’une illusion, car dans ce genre d’exercice, « Brain » pèse son poids et peut hanter certaines nuits blanches. Le duo signe ici un vinyle de toute beauté qui pourrait réconcilier les atrabilaires du rock « français ». Car Antonia (batterie) et Adrien (guitare et chant) captent l’énergie de notre époque pour la recracher comme un vent mauvais qu’on aimerait voir durer un bon moment. La voix grave et gutturale poussant chaque morceau dans un corner dont il difficile de s’extraire. On y reste !

Hervé Devallan


NOSTER - AVRIL 2013

Côté garage, voici un nouveau venu dans la lignée des Américains et autre Narco Terror :« Clinic Rodeo, deux musiciens rencontrés quelque part, dans un bar ou un hôtel miteux. Réunis par une envie commune de rage et d’énergie… », on ne les aurait pas mieux décrits.
Avec deux Ep et une quinzaine de concerts à leur actif depuis leur formulation en 2011, le moment était donc venu de sortir leur premier album, tout frais, tout beau, tout neuf, qui offre une synthèse précise et juste de leur univers. 
Huit morceaux, comme huit balles à mettre dans un barillet : le résultat est très convainquant, avec une prod bien léchée et millimétrée, chacun des morceaux ne dépassant pas les trois minutes.
On pourrait écouter cet album comme si l’on feuilletait un comics ou si l’on regardait une bonne vieille série B, dont Beverly Hells en serait le générique.
Voilà bien une bonne mise en jambe ; on y retrouve presque tous les éléments clés qui caractérisent ce duo : Une mélodie à la fois grave et enjouée à laquelle viennent se greffer des refrains très…musclés. La voix d’Adrien insiste sans cesse sur les trémolos, ce qui donne ce côté décalé et rageur.
Mais l’intrigue de ce comics se développe dans les morceaux Baby come on, Hell wild hellet The Storm will come.
Si le premier accentue l’acidité dans le riff de guitare, donnant envie de serrer les dents tout en enfourchant son Harley, le groupe décide de mettre un peu plus les gaz dans les deux suivants qui sortent du lot, avec leurs riffs pénétrants et rapidement gravés dans nos têtes. Quant à Dead water, il restera probablement mon préféré avec ce splendide coup de slide à chaque fin de refrain, lui donnant une saveur bluesy très raffinée.
L’album se finit enfin sur l’explosif On the Deathfloor,  avec ses textes si délicats : « I’ll burn your face, just to play with you, I’ll burn your bones and the rest of your leg…».
En somme Clinic Rodéo affiche avec ce premier opus, une personnalité fière et caractérielle mais qui mériterait encore d’être davantage rodée.
En développant le punch de On the Deathfloor, la classe de Dead water et l’acidité de
Baby come on, le duo pourrait peut-être bien, qui sait, marcher sur les plates-bandes d’un certain Jim Jones Revue.
Un début très prometteur.
noist & gutch


DISCORDANCE - Février 2013

Voix gutturale, riff poisseux, vieilles reverbs à la Creedence, sexualité débordante, Clinic Rodeo a ce délicieux parfum du Sud. Aussi à l’aise dans les slows dirty (Dead Water) que dans les chevauchées à disto (Beverly Hells) ou même les hymnes popisant (On the Deathfloor), le duo se fait le représentant d’un blues rock pour cowboys malades, descendant direct des Kills ou autres Black Keys. De la musique pleine d’énergie et de sueur, qui se vit par et pour le corps, à écouter bien sûr à volume maximum.

Benjamin Dierstein



BRETAGNE ACTUELLE - Février 2013

Clinic Rodeo on the deathfloor 
Certains albums semblent tomber du ciel. Le premier opus du duo Clinic Rodéo est de ceux là. Ecoute indispensable.

Les Ovni musicaux existent. Et pour ce faire, pas besoin de multiplier les pains. Une frappe surpuissante et une guitare poisseuse suffisent. Un peu de rage et beaucoup d’énergie facilitent le travail. Antonia (Batterie) et Adrien (guitare et chant) n’en manquent pas et délivrent une quintessence du rock depuis 2011. Pour bien comprendre, il faut imaginer de grands riffs cradingues à grand renfort de Gretsch tout aussi sales qu’appuient une batterie battu au fer rouge (genre Cindy Blackman) et des mélodies presque pop. C’est imparable. En huit titres seulement, le duo prouve qu’il existe un avenir au rock. Et c’est en renouant avec l’efficacité, la simplicité et l’énergie que Clinic Rodeo parvient à ses fins. Nul besoin d’artifice, un bon garage né sous amphétamines blues suffit. Evidemment, parler d’un duo Guitare / Batterie sans évoquer White Stripes et autres Black Keys va sembler suspect. C’est chose faite, car citer les meilleurs comme une référence n’enlève rien au talent de ces deux parisiens. Même si les Cramps et les Stooges seraient ici mieux à leur place. Il n’est qu’à écouter le très sexy « On the deathfloor » dernier titre de leur opus, pour s’en convaincre. Si des tourneurs ou programmateurs bretons lisent ces quelques lignes et écoutent l’album…

Allan Dev

Le DAUPHINE LIBERE - NOVEMBRE 2012





LONGUEUR D'ONDES - MAI 2012
Clinic Rodeo
(Autoproduit)
Entre White Stripes et Kills, Antonia et Adrien (batterie et chant / guitare) balancent dans des ambiances cinématiques un blues cradingue. Après l’invitation au Psychotel, excellent bar pour créature malfaisante, de belles randonnées portées par une voix profonde et insaisissable digne du cabaret de Kurt Weil, voire de Leonard Cohen. Un futur duo de référence de l’indie-rock français ?

Between the White Stripes and the Kills, Antonia and Adrien (drums and vocals / guitar) throw a dirty blues in kinematic atmospheres. After the invitation to the Psychotel, excellent saloon for evil creature, beautiful hikes carried by a deep and elusive voice worthy of Kurt Weil's cabaret and even Leonard Cohen. A Future reference duo of French indie-rock?
 

Patrick Auffret